











Il y a quelques semaines déjà « Destination Santé » sétait fait lécho du cas dun enfant de 3 ans décédé à Hong Kong dune grippe provoquée par un virus habituellement porté par les oiseaux. Cette grippe aviaire avait été contractée par lintermédiaire dun poulet infecté, montrant ainsi comme pour la maladie de la vache folle que la fameuse barrière des espèces na rien dinfranchissable… Aujourdhui on en est à 7 cas confirmés depuis le mois de mai et deux cas suspects font encore lobjet dinvestigations. Tous ont été signalés à Hong Kong ou en Chine du Sud. Sur ces 9 cas « deux sont complètement rétablis, trois sont en traitement dans un état satisfaisant, deux restent gravement malades et deux sont décédés », indique lOMS dans un communiqué.
Elle indique par ailleurs que « le mode de transmission (de la maladie) est loin davoir été élucidé. Les rares cas observés en dépit de la surveillance intensive mise en place à Hong Kong montrent que le virus ne se transmet pas facilement », et souligne par ailleurs que les virus de type A mutent facilement. « Il se pourrait (donc) quune mutation conduise à lapparition à Hong Kong dun virus (…) plus facilement transmissible ». Si les organisations internationales de santé publique ont intensifié leur action, lOMS indique quelle « ne demandera pas quun vaccin soit mis au point, à moins que la situation épidémiologique ne change sensiblement. En attendant, deux médicaments antiviraux, lamantadine et la rimantadine, ont fait la preuve de leur efficacité lorsquils sont administrés dans les premiers stades de la maladie ».
Source : Eurosurveillance, 11 décembre 1997
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