











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Grippe saisonnière : pensez prévention
Par la vaccination, notre corps entre en contact avec un virus grippal inactivé. C’est-à-dire qu’il a été rendu inoffensif. L’organisme peut ainsi développer des défenses immunitaires spécifiques. Elles s’opposeront au virus vivant lorsque celui-ci sera en circulation. D’une manière générale, le taux d’efficacité du vaccin varie de 55% à 90%.
« Le virus étant inopérant, il n’y a pas de risque de contracter la grippe suite à la vaccination », rappelle le Dr Guy Bigot, médecin généraliste. L’automne venu, il recommande donc le vaccin à tous ses patients. « Je leur explique qu’une grippe peut mettre à plat pendant plus de 15 jours. Cela peut avoir des répercussions très importantes, notamment sur le plan professionnel ».
Suivant les recommandations des autorités sanitaires, Guy Bigot insiste particulièrement auprès des personnes à risque de complications graves : les plus de 65 ans et les malades chroniques. Pour ces deux populations, le vaccin est d’ailleurs pris en charge par l’Assurance-maladie.
L’expérience du médecin homéopathe
Médecin généraliste et homéopathe, le Dr Antoine Demonceaux lui, « vaccine également en priorité les personnes à risque ». Les patients sensibles aux affections hivernales suivent un traitement homéopathique, en particulier Influenzinum et Sulfur iodatum à prendre une fois par mois, d’octobre à mars.
« Je conseille également l’utilisation du médicament Oscillococcinum ». Son efficacité dans les syndromes grippaux a été prouvée par des études en double aveugle contre placebo, dont la plus récente a été réalisée par l’Institut de Recherche Scientifique en Epidémiologie et Microbiologie de Moscou.
Enfin selon l’Institut de Veille sanitaire, les antiviraux « peuvent être prescrits en prophylaxie pour éviter que les sujets en contact avec des cas de grippe (professionnels de santé par exemple, n.d.l.r.) ne développent la maladie ». Comme les médicaments homéopathiques, ils représentent également une alternative lorsque la vaccination est contre-indiquée. C’est le cas notamment chez des patients allergiques à la protéine d’œuf.
Source : Institut de Veille sanitaire, septembre 2008 ; Institut de Recherche scientifique en Epidémiologie et Microbiologie- Moscou - 2005
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.