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© vchal/Shutterstock.com
« Un petit verre ne peut pas faire de mal ». L’impact d’une faible consommation d’alcool pendant la grossesse sur le développement de l’enfant reste encore mal documenté. C’est une des raisons pour lesquelles le message du « zéro verre » est souvent perçu comme un simple principe de précaution.
Pourtant, si l’on en croit des chercheurs de l’Université de Sydney, même de faibles doses résonnent sur la santé de l’enfant.
Sur un échantillon de plus de 9 700 enfants âgés de 9 à 10 ans, les auteurs ont voulu savoir s’il existait des différences psychologiques, cognitives ou comportementales selon que la mère avait bu (ou non) en cours de grossesse. Il est à noter qu’une faible consommation était définie ainsi : un à deux verres par occasion sans dépasser six verres par semaine.
Premier résultat : un enfant sur 4 avait été exposé à l’alcool in utero (60% à une faible consommation et 40% à une consommation plus élevée.)
Autre constat : les enfants qui ont été exposés à de faibles niveaux d’alcool à n’importe quel moment de la grossesse présentaient davantage de problèmes psychologiques ou émotionnels (anxiété, dépression, repli sur soi) et de problèmes comportementaux (difficultés d’attention et impulsivité) que les enfants non exposés.
Et les résultats se sont fait sentir même chez ceux dont la maman n’avait bu « que » 16 verres durant les 7 premières semaines.
Révélant, sans trop de surprises que « plus un enfant est exposé, plus les résultats sont graves », les auteurs rappellent que « l’option la plus sûre pendant la grossesse est de s’abstenir de boire ».
Source : American Journal of Psychiatry, 25 septembre 2020
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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