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Afin de prévenir l’infection par le parasite de la toxoplasmose durant la grossesse, plusieurs précautions sont nécessaires. Celles-ci concernent uniquement les femmes non immunisées. Des conseils inclus dans un programme de prévention efficace mis en place par la France depuis 25 ans.
La toxoplasmose est une infection parasitaire bénigne chez l’adulte en bonne santé. Cependant, si une femme enceinte contracte cette maladie, son enfant à naître est alors exposé à des conséquences potentiellement sévères : hydrocéphalie, troubles neurologiques, atteinte oculaire sérieuse…
Comment faire si vous êtes enceinte ?
Tout d’abord, votre médecin vous prescrira une sérologie permettant d’identifier si vous êtes immunisée. Si ce n’est pas le cas, vous devrez vous montrer prudente au quotidien. Et en particulier :
Ensuite, vous bénéficierez d’une prise de sang mensuelle pour vérifier que votre sérologie reste bien négative.
En cas de contamination
Si malgré toutes ces précautions, vous veniez à contracter la parasitose en cours de grossesse, un traitement vous sera rapidement prescrit pour empêcher le parasite (Toxoplasma gondii) de traverser le placenta et de contaminer le fœtus.
Les enfants contaminés malgré tout sont traités rapidement et suivis de façon attentive et prolongée, en raison notamment du risque d’apparition tardive de lésions de la rétine.
Un programme de prévention efficace
Mais soyez rassurée : ce programme de prévention a fait ses preuves. Une étude récente menée par des chercheurs des Hospices civils de Lyon et du CHU de Dijon, associés à des économistes de la santé français et américains, en a fait le constat : « grâce à ce programme complet de prévention, seules 800 femmes par an contractent la maladie pendant leur grossesse et 150 bébés sont touchés par la toxoplasmose ».
Et malgré l’augmentation du coût de ce programme – de plus en plus de femmes enceintes non immunisées nécessitent des prises de sang tous les mois -, son efficacité reste inégalée. Pour preuve : la baisse significative du nombre de cas sévères.
Source : Hospices civils de Lyon et du CHU de Dijon, novembre 2019
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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