











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Grossesse : gare à « l’aspirine cachée »
Et celle-ci peut se révéler incompatible avec une grossesse. En février 2009, l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) rappelait en effet que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (y compris l’aspirine donc) « sont contre-indiqués à partir du 6ème mois de grossesse ». Trois mois plus tard, La Revue Prescrire précisait pour sa part que « la prise d’AINS devrait être déconseillée durant toute la grossesse ».
Cette triple association paracétamol/aspirine/vitamine C, proposée contre les états fébriles, serait donc « une aspirine cachée ». Au même titre qu’un autre traitement cité par la revue et qui « a cessé d’être commercialisé » en 2003 : l’Afébryl en comprimés effervescents. Pour les auteurs, « il existe un risque d’utilisation inappropriée, notamment chez les femmes enceintes et les patients ayant un ulcère gastroduodénal ou un risque hémorragique ». Si vous êtes enceinte, surtout demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant toute automédication. Et pour en savoir davantage sur les risques liés aux AINS durant la grossesse, cliquez ici.
Source : La Revue Prescrire, Avril 2010, Tome n°30, n°318
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