











D’après une étude américaine, l’hypoxie -c’est-à-dire la privation d’oxygène- ne constituerait pas la cause principale de souffrance cérébrale chez les prématurés. Le danger viendrait davantage… des infections survenant aux alentours du terme.
A la Johns Hopkins University School of Medicine de Baltimore, le Dr Ernest Graham et son équipe se sont intéressés à 150 nourrissons nés prématurément au cours de la période 1994-2001.
Tous souffraient de ce que les spécialistes appellent une leucomalacie périventriculaire (LPV), une maladie qui frappe entre 4% et 15% des prématurés nés avant 33 semaines de gestation. La LPV est caractérisée par une atteinte d’une partie du système nerveux central. Plus exactement de la substance blanche du cerveau, responsable de la transmission des informations.
“A notre grande surprise, nous avons constaté que seule une petite proportion des cas était due à une hypoxie” expliquent les auteurs. En revanche, à partir d’examens bactériologiques, ils ont découvert que la présence d’une infection survenue avant le terme multipliait par quatre le risque de LPV…
Source : American Journal of Obstetrics and Gynecology, 25 octobre 2004
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