Grossesse : plus de lait, moins de dépressions post-natales ?

09 novembre 2016

De par leur richesse en calcium et leur action bénéfique sur le squelette de Bébé, les produits laitiers font partie des aliments à privilégier lors de la grossesse. Des médecins japonais ajoutent une raison supplémentaire d’en consommer : ils diminueraient le risque de dépression post-partum !

Le Dr Yoshihiro Miyake et son équipe du département de médecine préventive et d’épidémiologie de l’Université d’Ehime sur l’île de Shikoku (Japon) ont suivi la grossesse de 1 319 de leur concitoyennes. Chacune d’entre elles devant relever la composition de ses menus. L’objectif des auteurs étant notamment de recueillir des données sur un rôle éventuel des produits laitiers sur la survenue d’une dépression post-natale.

Au final, ils ont observé que les femmes qui avaient consommé le plus de produits laitiers étaient moins exposées aux symptômes de dépression post-partum. Difficile toutefois d’expliquer cet effet protecteur. « Protéines, lipides, vitamines, minéraux… : le lait renferme de nombreuses substances actives susceptibles de conférer des bénéfices sur la plan de la santé », soulignent les auteurs. Lesquels ne précisent pas non plus les aliments les plus bénéfiques, entre le lait, les yaourts et les fromages.

Une alimentation équilibrée

Ces résultats restent donc à confirmer lors d’études à venir. Ce travail est pourtant l’occasion d’insister sur l’importance d’une bonne hygiène alimentaire en cours de grossesse. Aussi bien pour la santé de Maman que celle de Bébé. Au menu :

  • de fruits et de légumes au moins cinq fois par jour ;
  • du pain, des céréales et autres sucres lents à chaque repas selon l’appétit ;
  • des protéines : viande, poisson ou œufs, une à deux fois par jour ;
  • de l’eau à volonté ;
  • des produits laitiers, trois fois par jour, à l’exception bien sûr de ceux au lait cru. Portez votre choix sur le lait, les yaourts, le fromage blanc et autres fromages à pâtes cuites.

Un dernier point : limitez la consommation de matières grasses, de sel et de produits sucrés. Et en cas de question, n’hésitez pas à interroger votre médecin traitant, la sage-femme ou le gynécologue.

  • Source : Nutrition Resarch 36 (2016), 907-913, http://dx.doi.org/10.1016/j.nutres.2016.06.001 - 'Le guide nutrition pendant et après la grossesse', Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES)

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Vincent Roche

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