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Le fait de manger régulièrement des poissons gras tels que le saumon au cours de la grossesse diminuerait le risque d’allergies futures chez l’enfant à naître. C’est en effet ce que montrent des médecins britanniques qui recommandent aux femmes enceintes d’y recourir deux fois par semaine.
A l’Université de Southampton (Royaume-Uni), le Pr Philip Calder et son équipe ont suivi de près la grossesse de 123 de leurs concitoyennes. Ils ont divisé leur cohorte en deux parties avec d’un côté celles qui mangeaient du saumon – cuit, bien sûr – deux fois par semaine. Et de l’autre, les participantes qui n’en consommaient pas. L’objectif était d’étudier un impact éventuel sur le risque d’asthme, chez l’enfant à naître.
Celui-ci a fait l’objet, grâce à des tests spécifiques, d’une évaluation à l’âge de 6 mois, puis entre 2 et 3 ans. A six mois, aucune différence n’a été constatée. En revanche, les auteurs ont relevé davantage de cas d’asthme à deux ans et demi, chez les enfants dont la mère s’était abstenue de consommer du saumon lors de sa grossesse.
Varier les poissons gras
Le Pr Calder encourage donc les futures mamans à manger du saumon, riche en acides gras essentiels (oméga 3…), protéines, vitamines, minéraux et oligoéléments. Ce poisson a parfois mauvaise réputation en raison de sa teneur éventuelle en méthylmercure. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) s’était penchée sur le sujet en 2013. Ses conclusions étaient rassurantes. « Au regard des bénéfices nutritionnels liés à la consommation de poissons », elle préconisait d’en consommer deux fois par semaine. L’institution conseillait toutefois de varier les plaisirs.
Autrement dit, si vous êtes concernée, ne focalisez pas sur le saumon. Portez aussi votre choix sur d’autres poissons gras comme le maquereau, la sardine, l’anchois, la truite fumée et le hareng. En revanche, « évitez à titre de précaution », ajoutait-elle, de consommer les poissons (plus gros, n.d.l.r.) les plus contaminés : requins, lamproies, espadons, marlins (proche de l’espadon) et sikis (variété de requin) ».
Source : Université de Southampton, 6 avril 2016 – ANSES, Consommation de poissons et exposition au méthylmercure, 4 février 2013
Ecrit par : David Picot – Validé par : Dominique Salomon
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