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La bonne santé maternelle et fœtale dépend pour beaucoup des réflexes du quotidien côté assiette, sport et sommeil. Pour y voir plus clair, des spécialistes de la nutrition et de l’obstétrique ont relayé le contenu de 4 études publiées à ce sujet, à l’occasion du rassemblement virtuel Nutrition Live Online 2021, organisé du 7 au 10 juin 2021.
Premier point à retenir, selon des chercheurs de l’Université de Purdue (Etats-Unis), les suppléments en acide folique prescrits en période prénatale* altèrent la diversité de la flore microbienne du lait maternel. En revanche les compléments en vitamine C pris avant de tomber enceinte rendent ce microbiote plus riche. Des observations confirmées auprès de 771 femmes enceintes. A savoir qu’un microbiote riche et diversifié profitera à la santé du nourrisson en cas d’allaitement.
Second point analysé, l’impact d’une obésité maternelle sur la santé de l’enfant à naître. Selon des chercheurs du Pennington Biomedical Research Center (Etats-Unis), les femmes obèses ont plus de risque de donner naissance à un bébé de poids important, présentant une importante masse graisseuse. Et ce comparées aux femmes obèses mais ne présentant pas ces anomalies sanguines.
Troisième donnée, l’activité physique régulière pendant la grossesse est liée à l’épigénétique. Ce phénomène correspondant à l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes. Selon des scientifiques de la Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development (NICHD, Etats-Unis), une future maman sportive, même modérément, améliore la santé de son enfant car cette pratique agit sur l’épigénétique au niveau du placenta. Les gènes impactés à ce niveau sont notamment impliqués dans la fonction cellulaire, cardiovasculaire et neurologique. Des résultats obtenus auprès de 296 femmes enceintes.
Quatrième sujet, des chercheurs de l’Université de Malaisie ont observé comment la chrono-nutrition influait sur la qualité du sommeil et la sécrétion de mélatonine (hormones garantes du bon déroulé de nos cycles de sommeil). Auprès de 114 femmes enceintes, les scientifiques ont relevé les horaires, la durée et la fréquence des repas, les sauts de petits-déjeuners et les grignotages la nuit. Résultat, « les femmes mangeant peu fréquemment, mais aussi celles consommant moins de lipides au dîner qu’au petit-déjeuner et déjeuner, avaient une qualité de sommeil moindre ». Autre point, « manger trop près de l’heure du coucher créé un pic de mélatonine qui devrait normalement survenir à la moitié de la nuit ». Ce qui altère également la qualité du sommeil.
*au minimum un mois avant la date potentielle de la fécondation
Source : Nutrition Live Online 2021, du 7 au 10 juin 2021
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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