











En réponse aux poursuites engagées par le Procureur général auprès de la Cour Suprême de l’état de New York Eliot Spitzer, la firme britannique GlaxoSmithKline (GSK) met en ligne 9 études cliniques sur l’utilisation pédiatrique de son antidépresseur.
C’est en fait une mise au point globale à laquelle se prête ainsi la firme. Outre les 9 études en questions, elle publie également une lettre d’information diffusée aux médecins américains – avant la plainte du procureur général de New York – qui contient une analyse très complète de la littérature concernant ce produit.
On y trouve notamment différentes justifications concernant les inconvénients prêtés à la paroxetine chez l’enfant, en termes notamment de pensées suicidaires. A partir du suivi de plus de 1 100 patients de 7 à 18 ans, le producteur souligne qu’aucun n’est passé à l’acte. En revanche, des différences de comportement ont bien été observées – pensées suicidaires ou événements évocateurs d’une tentative – entre patients traités ou sous placebo. En cours de traitement, l’incidence de ces ” événements ” aurait été de 2,4% sous traitement contre 1,1% sous placebo. L’analyse après 30 jours de suivi post-thérapeutique a donné des chiffres plus élevés : 3,4% dans le groupe traité contre 1,2% sous placebo.
Rappelons que la paroxetine est disponible en France sous différentes appellations : Deroxat, Divarius et plusieurs génériques sous la dénomination commune de paroxetine. Son utilisation n’est pas autorisée pour les patients de moins de 18 ans.
Source : GSK Corporate, 17 juin 2004
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