GSM: Un débat qui n’en finit pas

06 février 2002

« Les antennes-relais de téléphonie mobiles sont indispensables au bon fonctionnement des portables. Mais elles ne doivent pas être implantées sauvagement, au détriment des riverains ». Depuis octobre 2000, l’association Pour une Réglementation des Implantations d’Antennes-Relais de Téléphonie Mobile (Priartem) se bat contre la prolifération incontrôlée des antennes relais en France. Elles seraient entre 35 000 et 50 000 sur l’ensemble du territoire. Soit plus d’une par commune ou encore plus d’une pour… mille utilisateurs de téléphone mobile!

Priartem fédère environ 8 000 associations locales. Elle se pose ainsi en interlocuteur privilégié des opérateurs mais aussi des pouvoirs publics. D’après Etienne Cendrier, le coordinateur national, son objectif est de faire imposer « une norme selon laquelle nous sommes certains que l’effet sur la santé des ondes renvoyées par les antennes-relais est nul ».

L’unité de rayonnement étant le volt/mètre (v/m), Priartem préconise un seuil situé entre 0,5 v/m et 1 v/m. Il est très éloigné des 41v/m actuellement toléré par les textes européens!

Seulement, le plus grand flou règne actuellement quant au danger réel ou non des radiofréquences émises par les téléphones cellulaires et leurs stations de base. Face à la prolifération d’études aux résultats contradictoires, l’idéal reste d’attendre la position définitive de l’OMS. Des études sont en cours. Mais elles ne seront pas publiées avant 2003.

En attendant, l’Organisation rappelle que « l’implantation de stations de base à proximité de jardins d’enfants doit être étudiée avec une attention spéciale ». Pour des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter Priartem, au 01 42 22 25 38. Ou à consulter son site Internet: http://www.priartem.org. N’hésitez pas à contacter Priartem, au 01 42 22 25 38 ou à consulter son site Internet: http://www.priartem.org.

  • Source : American College of Sport Medicine, 21 janvier 2002

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