GSM: vive le principe de précaution!

22 janvier 2002

Les téléphones portables et leurs antennes relais sont-il dangereux pour la santé? En toute honnêteté, il est impossible aujourd’hui de trancher ! Certains s’y sont essayé. Ils n’ont fait que semer un peu plus le trouble dans l’esprit du public. Comme le montrent les courriers de lecteurs reçu par Destination Santé ces dernières semaines …

Le 19 décembre par exemple, sous le titre « GSM: les antennes de la discorde », nous avons rendu compte de deux études aux résultats totalement contradictoires. L’une réalisée par le Pr Roger Santini de l’INSA de Lyon, recommande de ne pas implanter de station relais à moins de 300 mètres des populations. L’autre, publiée par l’Agence nationale des Fréquences (ANFR) et commandée par le gouvernement français, conclue à l’absence totale de danger!

Difficile de croire un tel optimisme… Surtout que le sujet est épineux, nouveau et… les intérêts financiers omniprésents. Voilà pourquoi le principe de précaution, dont se réclame le Pr Santini, est plus que jamais de rigueur. L’idéal reste d’attendre les conclusions de l’OMS, qui ne seront publiées qu’en… 2003!

En attendant, l’Organisation souligne d’une part que « l’exposition à un téléphone mobile est bien plus grande que celle d’une personne vivant à proximité d’une station de base ». D’autre part que « l’implantation de stations de base à proximité de jardins d’enfants, d’écoles ou de terrains de jeux doit être étudiée avec une attention spéciale ». Difficile de croire un tel optimisme…

  • Source : AFSSaPS, 18 janvier 2002

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