











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » H5N1 : le virus n’a manifestement pas de plomb dans l’aile
Après la Chine, le Sud-Est asiatique, la Turquie et l’Irak, la Transcaucasie est touchée à son tour par la forme humaine du virus aviaire en Azerbaïdjan. Trois personnes y ont succombé. En Europe le virus se répand, cantonné pour l’heure aux volailles.
L’OMS est formelle : les trois Azeris décédés au cours des dernières semaines étaient bel et bien porteurs du virus aviaire. Il s’agit des premières victimes dans ce pays frontalier de la Turquie déjà touchée par H5N1. Toutes habitaient Salyan, une région située à 120 km au sud-ouest de la capitale Bakou.
Selon l’OMS, depuis le début de l’épidémie en 2003 un total de 103 personnes a été emporté dans le monde par la forme humaine de la grippe aviaire : 42 au Vietnam, 14 en Indonésie, 10 en Chine, 4 au Cambodge, 4 en Turquie, 2 en Irak et dorénavant, 3 en Azerbaïdjan. Soulignons que toutes les victimes ont contracté la maladie à la suite d’un contact étroit avec des volailles infectées. Officiellement, aucune transmission d’homme à homme n’a été constatée. Le virus aviaire n’a pas muté, et demeure donc aviaire.
En Europe, H5N1 ne tue toujours pas d’humains. Pourtant le virus s’étend chaque jour un peu plus parmi les volailles. Après l’Allemagne, la France, la Suisse et la Pologne, le Danemark annonce la découverte sur son sol d’un oiseau sauvage porteur du virus aviaire. Idem en Suède, où la présence de H5N1 chez 2 canards sauvages a été confirmée par le laboratoire de référence de l’Union européenne basé en Grande-Bretagne. Ils avaient été repérés fin février sur la côte sud-est du pays. Quant à l’Afrique, elle n’est pas en reste. L’épizootie est sortie du Nigéria. Elle touche désormais l’Egypte, le Niger et le Cameroun.
Source : OMS, OIE, 15 mars 2006, Photo: Central Intelligence Agency
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