Halte à la culture de champignons !

13 septembre 2011

Comme le souligne l’Institut Pasteur de Paris, « Il existe plus de 200 000 espèces de champignons, dont une petite centaine est impliquée dans des maladies humaines ». Ils sont donc susceptibles d’entraîner ce que les spécialistes appellent des mycoses. Pour les combattre, une large place est donnée aux antifongiques (ou antifungiques), du latin fungus pour champignon. Comment agissent-ils ?

Un antifongique agira :
– soit en s’attaquant directement à la paroi fongique, provoquant ainsi la mort de la cellule (action fongicide) ;
– soit en bloquant la division cellulaire, arrêtant ainsi la reproduction des champignons (action fongistatique).

Il faut distinguer les antifongiques locaux des antifongiques systémiques. Le plus souvent, les mycoses sont localisées au niveau de la peau, des cheveux, d’une muqueuse… L’utilisation d’une antifongiques sera dans ce cas le plus souvent locale, sous forme de crème ou de poudre… Dans d’autres cas, si la mycose est moins « accessible » (située sous un ongle par exemple). le traitement local pourra être complété par un autre, sous forme injectable ou par voie orale

Les mycoses profondes quant à elles touchent majoritairement des personnes ayant un système immunitaire affaibli : les patients greffés, atteints d’une affection telle que le VIH/SIDA, ou encore certains héroïnomanes. Elles peuvent aussi survenir en cas d’intolérance à certains antibiotiques ; Les traitements de ces atteintes font appel à des médicaments utilisables par voie orale ou injectable.

  • Source : Principes de médecine interne, TR Harrison, éd. Flammarion – Institut Pasteur de Paris, site consulté le 12 septembre 2011

Aller à la barre d’outils