Hémorroïdes : le traitement médical va de pair avec une meilleure hygiène de vie…

16 juillet 2002

Très fréquente – elle concerne une personne sur deux ! – la maladie hémorroïdaire est généralement sans gravité. Malgré cela, ne la prenez pas à la légère et ne vous laissez pas aller à l’automédication. Sa prise en charge doit absolument passer par un médecin. Spécialiste ou généraliste, lui seul est capable de déterminer si les symptômes ne sont pas liés à une cause plus grave, et de prescrire les médicaments qui vous soulageront vraiment.

Seuls ou associés, veinoprotecteurs et antispasmodiques rétabliront les vaisseaux sanguins à l’origine de la crise. Par voie orale, en suppositoires ou en crèmes, ils peuvent être réunis en une seule forme qui facilite la prise.

Le traitement doit absolument être complété d’une approche hygiéno-diététique. Contre la constipation, le généraliste recommandera de boire au moins 1,5 litres par jour et d’adopter un régime riche en fibres. Vous pourrez aussi prendre un mucilage, de l’huile de paraffine ou des suppositoires de glycérine. A l’inverse, il pourra traiter une diarrhée.

Vous éviterez la sédentarité et les stations assises prolongées, le vélo et les longs voyages en voiture ou à moto, l’équitation… Et puis… adieu les épices et l’alcool, les viandes faisandées, le café et le thé… Localement, veillez à une hygiène stricte : lavage avec des savons neutres ou surgras après chaque selle, et séchage soigneux. En cas de démangeaisons, de l’huile d’amande douce sur un coton. Enfin, le médecin recommandera peut-être des bains de siège à l’eau froide, deux fois par jour.

  • Source : BEH, n°22

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