Hépatite A : rare en France, mais toujours là

17 juillet 2007

Avec 1 313 cas répertoriés en 2006 par l’Institut de Veille sanitaire (InVS), l’hépatite aiguë A est considérée comme sous contrôle en France. Principalement grâce à un système de surveillance efficace, la maladie étant à déclaration obligatoire depuis novembre 2005.

C’est la conclusion d’une nouvelle étude publiée aujourd’hui par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Elisabeth Couturier et son équipe de l’InVS, ont analysé l’ensemble des cas d’hépatite aiguë A notifiés en 2006.

Résultat sur 1 313 cas déclarés, 1 295 concernent la France métropolitaine et 18 les départements d’Outre-mer. Le taux d’incidence en métropole est de 2,15 pour 100 000 habitants. Mais certaines régions sont plus touchées que d’autres. Six départements n’ont ainsi notifié aucun cas : Ardennes, Haute-Corse, Côte-d’Or, Doubs, Haute-Marne, Vendée. A l’inverse le Puy-de-Dôme, l’Indre et le Cantal présentent les plus fortes incidences, avec plus de 10 cas pour 100 000 habitants. L’âge moyen des patients contaminés est de 22,6 ans.

L’hépatite A est une infection aiguë qui se transmet principalement par voie oro-fécale, c’est-à-dire par contact avec une personne contaminée ou par ingestion d’aliments, eux-mêmes contaminés par des matières fécales. Elle apparaît le plus souvent chez des populations vivant en communauté ou dans des conditions sanitaires précaires. En France, les gens du voyage et les enfants en collectivités sont en première ligne.

  • Source : BEH n°29-30, 17 juillet 2007

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