











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Hépatite C : la drogue et encore la drogue
LInstitut de Veille sanitaire (InVS) publie les résultats de la surveillance épidémiologique de lhépatite C (VHC) en France. Des progrès sont encore nécessaires dans le dépistage et la prise en charge, surtout parmi les usagers de drogues injectables
Lactivité de dépistage des laboratoires danalyse de biologie médicale (LABM) a augmenté de 10% entre 2000 et 2001. Cependant, ce résultat doit être nuancé. Car il a été obtenu parallèlement à une incitation au dépistage. Quant à la prise en charge clinique et thérapeutique des patients, elle est devenue plus précoce et logiquement, le nombre de nouveaux cas traités a augmenté. Il est ainsi passé de 8 000 en 1998 à 10 000 en 2001.
Toutefois, pour plus dun tiers des patients atteints dhépatite chronique la découverte dune séropositivité a été fortuite. Dans un cas sur trois, le dépistage a été réalisé du fait de lexistence connue dun facteur de risque. Pour les responsables de lInVS, « la précocité du dépistage peut donc encore être améliorée. »
Selon lInVS, les deux facteurs de risque les plus fréquents sont des antécédents de transfusion sanguine, et/ou dutilisation de drogues par voie intraveineuse. Labsence totale de lun ou de lautre facteur nest documentée que dans 10% à 14% des cas. Les résultats observés sur une cohorte dusagers de drogues injectables montrent que la prévalence du VHC reste toujours très élevée parmi cette population (73%) et que ce réservoir est dune telle importance quil continue dalimenter la transmission.
Source : BEH, n°16-17/2003
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