Hépatite C : le gouvernement remet le dépistage sur le métier…

10 septembre 2002

Depuis deux jours et jusqu’à la mi-novembre, des messages radio, des articles dans la presse écrite et des livrets d’information sont à nouveau diffusés pour inciter le public au dépistage de l’hépatite C, une infection fréquente mais trop souvent ignorée.
Dans un communiqué, l’INPES rappelle ainsi qu’en France, « entre 400 000 et 500 000 personnes sont porteuses du virus. Nombreuses sont celles qui l’ignorent encore et ne peuvent donc bénéficier d’un suivi adapté.

Le Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées, l’Assurance maladie et l’INPES décrivent donc les situations dans lesquelles il est possible de contracter le virus : du fait de l’administration de produits sanguins (avant 1992) pour une intervention chirurgicale, une hémorragie digestive, un accouchement difficile. En néonatalogie, pédiatrie ou réanimation, par usage de drogues – voies intraveineuse ou nasale – par piercing ou tatouage sans respect strict des règles d’hygiène.

L’hépatite C, longtemps silencieuse, peut entraîner des complications : en moyenne 20% évoluent vers une cirrhose au bout de 20 ans, et 10% à 20% des cirrhoses évoluent vers un cancer du foie en 10 ans. Or il existe des traitements efficaces, et une prise en charge précoce offre de meilleures chances de guérison ou de prévention des complications.

Tout médecin peut prescrire le test de dépistage, qui est remboursé à 100%. Il est également possible de le faire pratiquer gratuitement dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, dont la liste peut être obtenue par le numéro vert d’information Hépatites Info Service au 0800 845 800 ou sur le site internet du ministère de la santé : http://www.sante.gouv.fr

  • Source : Ministère de la Santé, 9 septembre 2002

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