











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Hépatites B et C : la France reconnaît 4 000 morts par an
Des équipes de l’INSERM et de l’InVS révèlent la gravité de l’infection par les virus des hépatites B et C. Au total en 2001, ces deux virus ont tué 3 973 Français. C’est la première fois que des données précises sont accessibles pour ces deux maladies.
“Nous ne disposions jusqu’à présent que d’estimations partielles sur la mortalité liée aux virus des hépatites. Elles reposaient sur des travaux de modélisation. Elles évaluaient en 2002, à environ 3 300 le nombre de décès associés au virus de l’hépatite C“, soulignent dans un communiqué conjoint l’INSERM, l’InVS et l’ANRS. Et l’hépatite B ? “Aucune estimation n’a été avancée sur la mortalité liée à l’hépatite B“.
Une lacune aujourd’hui comblée… Le nombre des décès imputables à l’hépatite B est pour l’année 2001 de 1 327, et pour l’hépatite C de 2 646. Les auteurs insistent sur la nécessité “d’intensifier le dépistage, en particulier pour les personnes qui ont été exposées au risque de transmission (soins chirurgicaux, tatouage, injection de drogue par voie intraveineuse)“.
Et la prévention ? Il est en effet possible de se vacciner contre l’hépatite B. Une vaccination que la France, seule au milieu du concert des nations, a laissé tomber en déshérence. Mais curieusement le communiqué diffusé à la presse n’en fait pas mention. “Nous avons effectivement oublié la vaccination contre l’hépatite B“, reconnaît-on au Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’INSERM. “Nous allons en informer le service presse” La suite donc, dès que possible…
Source : INSERM, InVS, ANRS, 3 mai 2006
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