











« Les hépatites représentent une priorité de santé publique mondiale, au même titre que le VIH, la tuberculose et le paludisme » rappelle la DGS. En France, pays qualifié de « zone de faible endémie », pas moins de 280 000 patients sont atteints par le virus de l’hépatite B et plus de 230 000 par celui de l’hépatite C. Or d’après la DGS, « seule la moitié d’entre eux sait qu’elle est infectée ».
En effet, les hépatites virales sont souvent asymptomatiques. En s’aggravant, elles peuvent aboutir « à des complications mortelles, telles que les cirrhoses et les cancers du foie ».
Lutter contre ce fléau
C’est pourquoi en France, entre 2009 et 2012, la DGS a déployé un plan national de lutte contre les hépatites B et C. Objectif : « réduire la transmission des virus, renforcer le dépistage pour orienter les patients vers une prise en charge médicale précoce (…) et développer la surveillance épidémiologique ».
Ainsi, d’après la DGS « des avancées notables ont été obtenues » concernant:
– la couverture vaccinale des nourrissons : « 81% des nourrissons âgés de 6 mois ont reçu une dose de vaccin contre le VHB en 2010 contre 31% en 2007 »;
– l’accroissement des tests de dépistage réalisés pour les hépatites B et C ;
– l’amélioration des méthodes diagnostiques et thérapeutiques : « plus de 80% des hépatites chroniques B sont contrôlées et 70% à 80% des patients atteints d’une hépatite chronique C en guérissent ».
En revanche, « la couverture vaccinale des adolescents reste insuffisante, tout comme l’accès aux tests de dépistage des populations les plus à risques ». La DGS en recense six catégories :
– les populations en situation de précarité ;
– les migrants originaires de pays à moyenne ou forte endémie ;
– les détenus ;
– les usagers de drogues ;
– les sujets ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples ;
– les personnes tatouées ou percées.
La DGS rappelle également que les modes de transmission prédominant en France sont « la transmission sexuelle pour l’hépatite B et l’usage de drogues par voie veineuse ou nasale pour l’hépatite C ». Elle souligne que « la prévention de ces maladies repose principalement sur la vaccination pour l’hépatite B et la politique de réduction des risques pour l’hépatite C ». Elle appelle enfin, les populations à risque « à se faire dépister le plus tôt possible ».
Source : Source : Direction générale de la Santé – le 27 juillet 2012
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