Herpès : 2 millions de malades en France…

17 mars 2004

L’herpès, c’est un virus tue-l’amour, très contagieux et qui s’attrape pour la vie ! Il est pourtant souvent négligé. Impensable non ? Une bonne occasion, avec le Médec qui vient d’ouvrir à Paris, de rappeler que cette maladie peut se prévenir !

Car aujourd’hui, plus de 2 millions de Français souffrent d’herpès génital. Une infection sexuellement transmissible (IST) extrêmement contagieuse, et en constante progression : 400 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que 60% des porteurs du virus seraient, aujourd’hui encore, indétectés ! Pour s’en défendre, il faut déjà le connaître. Petite leçon de choses…

Comment reconnaître l’infection?
L’herpès génital évolue par poussées douloureuses. Elles entraînent des sensations de picotements, de brûlures, qui sont localisées aux organes génitaux, au pubis, aux fesses ou aux cuisses. Chez la femme, c’est d’abord une rougeur au niveau de la vulve, suivie par l’apparition de petites cloques douloureuses. Quand elles se rompent – ce qui se produit rapidement – elles provoquent des plaies qui, exposées à vif, sont souvent terriblement douloureuses. Il y a aussi des pertes vaginales. Chez l’homme, les lésions sont généralement plus discrètes, mais également très localisées : sur le prépuce, le pénis, les testicules et les zones avoisinantes.

Comment le virus s’attrape-t-il ?
Typiquement, il se transmet par un rapport sexuel – avec ou sans pénétration – avec une personne en cours de poussée herpétique. La contamination peut se faire par contact direct avec les lésions, mais aussi par l’intermédiaire de secrétions génitales contaminées. Ou par les doigts, qui peuvent avoir été en contact avec le virus à l’occasion d’attouchements durant les préliminaires.

Mais ce n’est pas toujours si évident : la personne infectée peut ne pas être en poussée ; elle peut ne pas se souvenir de sa première crise, et ainsi transmettre le virus sans crier gare… Et surtout en parfaite ignorance. La meilleure protection, c’est le préservatif. Pensez-y avant : car une fois attrapé, le virus herpétique ne disparaîtra jamais ! Les médicaments sont efficaces, certes. Mais ils ne servent qu’à enrayer les poussées. Pas à éradiquer le virus.

  • Source : de nos envoyés spéciaux au 32ème Médec, Paris, 16-19 mars 2004

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