Heure d’hiver : quel impact sur le sommeil de Bébé ?

26 octobre 2022

C’est dans la nuit du samedi 29 octobre au dimanche 30 octobre 2022 qu’aura lieu le passage à l'heure d'hiver. Comment ce changement impacte-t-il le sommeil des nourrissons ?

Dans la nuit de samedi à dimanche, à 3 heures du matin, il sera 2 heures. La nuit sera donc un peu plus longue. Bonne nouvelle ? En tout cas, de manière générale « l’heure de sommeil que nous (gagnerons) ce week-end ne fait courir aucun risque sur le plan chronobiologique », nous rappelait le chronopsychologue et maître de conférences en psychologie du développement à l’université de Tours, René Clarisse. Et pour les adultes que nous sommes, dormir une heure supplémentaire est plutôt bon à prendre !

Mais qu’en est-il pour les nourrissons ? Contrairement aux enfants plus grands, les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 6 mois ne ressentiront pas d’impact sur leur sommeil puisqu’ils n’ont pas encore leurs phases sommeil/veille calées sur le rythme solaire.

En revanche, « passé cet âge (et jusqu’à 3 ans), (ils) ser(ont) surtout sensible(s) au passage à l’heure d’été, c’est-à-dire une heure de sommeil perdue, une journée qui s’est raccourcie d’une heure », rassure le Pr Arnault Pfersdorff sur son site Pediatre-online.fr.

Si malgré tout, lors de ce changement hivernal, Bébé manifeste « quelques troubles de type baisse d’appétit, petite agitation inhabituelle, changement d’humeur dans les jours à venir », pas d’inquiétude « cela passera beaucoup plus vite que chez certains adultes », précise-t-il.

Quelles mesures pour prévenir tout impact ?

Il n’y a donc rien à faire avant 6 mois. Si vous le souhaitez, « chez un nourrisson à partir de 6 mois, tout au plus pouvez-vous anticiper ce changement dans les 4 jours qui précèdent : décalez tout d’un quart d’heure par jour pendant 4 jours, soit un quart d’heure par jour et le tour est joué : heure du repas, du bain, du change, du coucher », recommande le pédiatre.

Cela étant, si ce n’est pas faisable car votre emploi du temps ne vous le permet pas, ou que votre enfant est gardé en crèche « oubliez », assure Arnault Pfersdorff. Mais sans culpabiliser puisque l’impact reste minime.

  • Source : pediatre-online.fr – vie-publique.fr

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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