Huile de coco : choisissez-la vierge!
24 mars 2014
Avec ses saveurs sucrées, l’huile de coco constitue une bonne alternative à l’huile d’olive pour les vinaigrettes et plats cuisinés. ©Phovoir
Efficace pour nourrir les cheveux et hydrater la peau, l’huile de coco évoque l’arrivée des beaux jours … Au-delà de son pouvoir cosmétique, cet extrait naturel venu des îles peut aussi être utilisé en cuisine pour alterner avec les autres huiles végétales naturelles (colza, noix, olive). Préférez une huile biologique pressée à froid !
Riche en eau et en acides gras insaturés (90 % de la noix), l’huile extraite du fruit du cocotier est reconnue pour ses propriétés nutritives et adoucissantes. Elle est utilisée dans les huiles de massage pour favoriser la détente musculaire. Et permet de démaquiller le visage tout en douceur.
Sous la douche, une application d’huile de coco vient renforcer le gainage du cheveu. L’acide laurique, molécule rare retrouvée dans la moitié des acides gras de l’huile de coco, pénètre directement dans la racine du cheveu. Avant le shampoing, appliquez-en sur un cheveu humide pour un effet immédiat restructurant, idéal pour éviter les frisotis liés à l’humidité. Utilisée après le shampoing, l’huile de coco réduit l’aspect rêche des cheveux très secs.
Quel que soit l’usage que vous comptez en faire, préférez les produits biologiques, plus riches en principes actifs (35% contre 1% en moyenne dans les autres gammes de produit).
Exotique jusque dans l’assiette
Après la salle de bain, l’huile de coco débarque en cuisine, à la place du beurre, de la margarine ou autres préparations pour fritures par exemple. Cette dernière présente l’avantage de se digérer plus rapidement. Ainsi, dès lors qu’elle n’est pas chauffée trop longtemps, l’huile de coco – riche en fibres alimentaires – améliore le transit, prévient les troubles et accélère aussi la sensation de satiété.
Attention cependant, après transformation, contrairement à la forme pure, l’huile de coco industrielle (viennoiseries, quiches, pizzas…) constitue une réserve d’acide gras trans. Des matières grasses connues pour augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète. Si vous optez pour cette huile dans vos préparations maison, veillez donc à choisir les huiles en bouteille étiquetées « pressée à froid » ou « vierge ». Petite astuce, une huile non transformée aura une couleur blanche et une odeur prononcée de coco, contrairement aux huiles industrielles.
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Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) – 11 avril 2013
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet