Huile d’olive : pourquoi est-elle bonne pour la santé ?

06 juillet 2021

Pilier du régime méditerranéen, l’huile d’olive est aujourd’hui largement reconnue pour ses bienfaits cardiovasculaires. Mais pourquoi ? Quels composants lui confèrent ses atouts ?

L’huile d’olive est au cœur de ce que l’on appelle le « régime méditerranéen », cette façon de vivre et de s’alimenter dont les bienfaits sur le plan cardiovasculaire ne sont plus à démontrer.

L’huile d’olive est largement composée d’acides gras monoinsaturés (principalement des omégas 9). En substitution des acides gras saturés de l’alimentation, ces acides gras monoinsaturés ont la capacité de diminuer le taux du mauvais cholestérol sanguin. A l’inverse, ils pourraient même accroître le taux de bon cholestérol sanguin.

De plus, comme le précise l’association de consommateurs UFC Que Choisir, l’huile d’olive « est un concentré de polyphénols et de tocophérols (extraits de vitamine E). Des antioxydants produits par l’olive pour protéger ses acides gras de l’oxydation, également protecteurs pour nos cellules et notamment nos vaisseaux sanguins en limitant le durcissement des artères (athérosclérose) ».

Attention aux faux pas

L’huile d’olive, c’est bon. Mais cela signifie-t-il qu’il est possible d’en consommer à volonté et n’importe comment ? Pour en tirer tous les bénéfices, votre alimentation doit aussi s’adapter. Il ne suffit pas d’arroser votre pièce de bœuf d’huile d’olive pour en obtenir les bienfaits. Rappelons que la diète méditerranéenne repose sur la consommation de fruits et légumes frais, de légumineuses, de céréales…

N’oublions pas non plus que l’huile d’olive est un corps gras. Elle est donc composée exclusivement de lipides et n’est pas moins calorique que les autres huiles. Une à deux cuillères à soupe par jour suffisent.

Froide ou chaude ?

Gros avantage de l’huile d’olive, elle se consomme aussi bien crue (dans une vinaigrette par exemple) que cuite. L’idée selon laquelle sa qualité s’altère à la cuisson est fausse. En fait, les acides gras mono-insaturés qu’elle contient lui procurent une très bonne résistance à la chaleur. Bien entendu, au-delà de 210 C, l’huile se détériore mais cette température est supérieure à la température moyenne de la  friture (180°C). « Il n’y a donc aucune contre-indication à chauffer l’huile d’olive », continue l’UFC. « Mais comme ses arômes sont détruits à partir de 70°C, mieux vaut utiliser une huile d’olive basique pour la cuisine et réserver les produits haut de gamme aux préparations crues. »

Comment choisir ?

Avant toute chose, l’huile d’olive se détériore rapidement. Il est donc préférable d’acheter une huile de l’année. Pour éviter qu’elle ne rancisse, il convient de la conserver dans un endroit sec à l’abri de l’air et surtout de la lumière. Préférez donc les bouteilles en verre opaque au verre transparent.

La mention de la provenance est obligatoire sur l’étiquette des huiles commercialisées dans l’Union européenne. Elle indique à la fois l’origine des olives et le lieu de production de l’huile. « Le consommateur n’est pas forcément mieux informé pour autant, car la plupart des produits proposés dans le commerce sont des mélanges d’huiles de diverses provenances », précise l’UFC Que Choisir. Le mieux reste encore de s’orienter vers des produits bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) ou protégée (AOP).

  • Source : www.quechoisir.org

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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