Hypolacrymie, l’alarme à l’œil

09 mai 2012

L’hypolacrymie est caractérisée par une production très insuffisante de larmes. La surface de la cornée n’est plus protégée de façon satisfaisante. Des Picotements, une sensation de brûlures oculaires et même une kératite – une inflammation de la cornée – peuvent alors être observées.

Visualisée par un test à la fluorescéine et surtout par le test au Rose Bengale, l’hypolacrymie peut avoir plusieurs causes. Elle est notamment observée dans certains syndromes tels que le Syndrome de Gougerot-Sjögren, ou par effet secondaire de traitements antihypertenseurs – par les bêtabloquants – ou anti-allergiques, par les antihistaminiques notamment.

L’application de substituts lacrymaux sous forme de gels, ou de larmes artificielles, ou encore de pommades diminue la sensation d’inconfort visuel. Toutefois, ces traitements ne soignent pas la cause de l’hypolacrymie. En cas de syndrome sévère, l’utilisation de lunettes à chambre humide permet de soulager les patients.

  • Source : Dictionnaire d’ophtalmologie d’Yves Pouliquen, dans la série Dictionnaire de l’Académie de médecine, Conseil international de la langue française, 672 pages, 80 euros

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