Des idées pour faire taire ses complexes

27 juin 2016

Vous redoutez d’aller à la plage pour cause de peau trop blanche, de seins trop petits, de ventre trop rebondi ? Ces petites imperfections, vous êtes probablement la seule à les remarquer. Malgré tout, ce serait dommage de les laisser gâcher votre été. En guise de devoirs de vacances, voici trois exercices pour apprivoiser votre reflet dans le miroir.

Apprendre à accepter les compliments. Obligez-vous à dire seulement « Je te remercie », cessez d’ajouter « Tout le mérite revient à mon nouveau coiffeur » ou « C’est juste la robe qui est bien coupée ». Votre objectif ? Parvenir à dire « Oui je trouve aussi, je suis très contente du résultat ».

S’amuser à repérer les défauts des autres. Choisissez une personne de votre entourage que vous admirez particulièrement. Si vous êtes assez proches, demandez-lui de vous parler de ce qu’elle n’aime pas chez elle, de vous raconter ses échecs. Même les personnes les plus sûres d’elles en apparence ont des complexes. Sinon, contentez-vous d’énumérer pour vous-même ses imperfections physiques : elle n’a pas les dents droites ? Vous, si ! Elle a de grands pieds ? Les vôtres sont charmants ! Il ne s’agit pas de la dénigrer mais de réaliser que personne n’est parfait, pas même vos modèles.

Se concentrer sur ses points forts. On passe beaucoup de temps à essayer de camoufler nos défauts au lieu de mettre en valeur nos atouts. C’est une mauvaise idée : en se focalisant sur ce qui ne va pas, on entretient une dynamique négative et contraignante qui ne sera jamais totalement satisfaisante. Au contraire, en cherchant d’abord à embellir ses points forts, on avance vers une meilleure acceptation et donc estime de soi. Vous avez du mal à lister ces points forts ? Faites un petit sondage parmi vos copines. Vous serez surprise d’apprendre que vos cheveux bouclés qui résistent à tous les brushings ou vos petits seins fermes en font rêver plus d’une.

A noter : Des complexes invalidants peuvent s’expliquer par une véritable blessure narcissique : l’amour ou la haine de soi dépendent de la perception de l’amour reçu durant l’enfance, l’adolescence et même plus tard à l’âge adulte. Il faut alors parfois l’aide d’un thérapeute pour détricoter tout ça et réussir à avancer.

  • Source : Surmonter ses complexes – Les comprendre pour les assumer, Bénédicte Nadaud et Karine Zagaroli, Eyrolles, 173 pages, 18 euros

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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