
Lors d’une grosse crise de colère ou de rage, à l’occasion d’une douleur vive ou bien encore d’une (forte) contrariété, l’enfant peut développer progressivement, des troubles de la respiration. Il va perdre son souffle, demeurant bouche ouverte sans émettre le moindre son. Le spasme du sanglot, si impressionnant soit-il, est sans gravité, à court ou à long terme. Rassurez-vous donc ! Dès lors qu’il vient à manquer d’oxygène, l’enfant reprend naturellement sa respiration.
Dans La santé de mon enfant, Christine Laouénan précise que les spasmes du sanglot « sont plus fréquents chez les (…) anémiques ou les enfants turbulents, coléreux, voire hyperactifs ». Ces crises, très fréquentes chez les petits, vont disparaître vers l’âge de 6 ans.
Si le spasme du sanglot est bénin, le principal risque est en réalité éducatif. Si votre bambin se rend compte que vous êtes paniqué dès qu’il fait une colère, il apprendra très vite à en profiter et fera des caprices pour exiger ce qu’il veut. « Vous risquez alors de le surprotéger et de ne pas faire preuve d’autorité, par crainte qu’il ne fasse « sa crise », lui permettant ainsi d’exercer sa tyrannie en toute impunité », conclut Christine Laouénan. Si toutefois ce type d’épisode devait se reproduire à intervalles rapprochés, il serait sans doute avisé d’en parler à votre médecin…

Source : La Santé de mon enfant 1-3 ans de Christine Laouénan – Editions Pascal – 94 pages – 5 euros
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