











Une équipe de lUniversité de Groningen, aux Pays-Bas, est parvenue à établir une relation directe entre le niveau de pollution atmosphérique et la fréquences des crises dasthme chez lenfant. Le Dr Marike Boezen et ses collègues ont établi quelles sont dautant plus fréquentes que la quantité de particules en suspension et la concentration de lair en gaz déchappements augmente. Le dioxyde de soufre et le dioxyde dazote, en particulier, seraient directement impliqués dans laugmentation des symptômes. Publiée dans une récente édition du British Medical Journal , cette information est réellement nouvelle. Depuis des années, spécialistes et écologistes dénoncent laugmentation de la pollution automobile et laccusent dêtre à lorigine du quasi doublement de lasthme dans les pays occidentaux. Pourtant, aucune preuve scientifique navait été apportée à lappui de cette thèse. Il nen reste pas moins que le fait de vivre dans une atmosphère enfumée à cause du tabagisme des parents constitue certainement un facteur de risque plus décisif encore
Source : BMJ Volume 318, p. 756, 20 mars 2000
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