Il n’y aurait pas “d’effet Tchernobyl” en France

25 avril 2006

C’est la conclusion du bilan dressé par l’InVS à l’occasion du 20ème anniversaire de la catastrophe. Si l’incidence du cancer de la thyroïde est en augmentation en France, la raison serait plutôt due “à un meilleur diagnostic“…

Décidément, les conséquences sanitaires du nuage de Tchernobyl semblent toujours aussi vagues que sa traversée de l’Hexagone. Pour l’InVS, l’augmentation de l’incidence du cancer de la thyroïde – qui est de 6,3% par an chez la femme et de 5,9% chez l’homme entre 1982 et 2001 – n’a apparemment rien à voir avec l’explosion de 1986.

L’augmentation (du nombre des cas) semble plus en rapport avec une amélioration des pratiques diagnostiques amenant à découvrir de nombreuses formes asymptomatiques ignorées auparavant“. Les taux de cancers les plus élevés seraient en effet observés dans des départements de l’Ouest (Calvados), et du Sud-Ouest (Tarn), des zones officiellement épargnées par le nuage radioactif. En revanche, les taux les plus bas sont retrouvés dans les départements d’Alsace. Des résultats provisoires, précise l’InVS, “les résultats définitifs devant être disponibles au cours du second semestre 2006“.

Quoi qu’il en soit, les données diffusées par les services publics semblent comme marquées par une tâche originelle. Et le débat n’a pas fini de faire rage…

  • Source : Institut de veille sanitaire, 24 avril 2006

Destination Santé
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