











Aux Etats-Unis, les implants mammaires en silicone sont toujours hors-la-loi. La Food and Drug Administration (FDA) souhaite davantage de recul concernant l’innocuité de ce procédé destiné à augmenter le volume mammaire.
Les autorités sanitaires américaines s’inquiètent des conséquences des ruptures observées à moyen ou long terme. Dans la plupart des cas elles sont silencieuses, donc très difficiles à diagnostiquer. Et la FDA de citer des travaux antérieurs selon lesquels douze ans après l’intervention, un implant sur quatre risque la rupture !
” Ce que nous souhaitons, c’est un panorama complet de la résistance d’un implant mammaire dans le temps. Les patients comme les médecins doivent pouvoir bénéficier d’informations complètes sur les conséquences d’une rupture ” explique-t-on à la FDA.
Ces précisions interviennent au moment précis où l’administration américaine vient de rejeter la mise sur le marché d’un nouvel implant. Notamment parce que le fabricant proposait seulement des données cliniques à court terme… Rappelons qu’aux Etats-Unis, ces implants sont utilisés sous conditions dans le seul cadre de la reconstruction mammaire. Ils sont également autorisés pour des études cliniques. En France, après dix ans d’interdiction, ils sont à nouveau autorisés depuis 2001. Mais ils restent sous haute surveillance…
Source : The Lancet, Vol.363, n°9404
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