











Accueil » Santé Publique » Infections nosocomiales : du mieux mais…
Dans leur éditorial, le Dr Jean-Claude Desenclos (InVS) et le Dr Christian Brun-Buisson (Hôpital Henri Mondor de Créteil) rappellent « qu’au-delà de leur impact sur la morbidité et la mortalité, les IAS sont une cause importante de handicap. Elles altèrent gravement la qualité de vie des patients, et leur retentissement psychosocial et économique va croissant. Cependant, entre 20 et 30% des IAS seraient évitables par la mise en œuvre en routine, de mesures de prévention connues. »
C’est pourquoi les auteurs sonnent la mobilisation. Ils appellent à « une surveillance, un contrôle et une prévention qu’il convient d’optimiser pour lutter contre les IAS. Ces actions doivent s’effectuer à différentes échelles : l’établissement, la région, le pays, l’Europe » expliquent-ils.
Les infections à bactéries multirésistantes (BMR) aux antibiotiques figurent plus que jamais au cœur des préoccupations. « La mobilisation des équipes d’hygiène hospitalière et des représentants des patients et des usagers ont donné de vrais résultats. Les progrès obtenus et les nouvelles menaces incitent toutefois, à continuer sans relâche et à progresser. »
Aller plus loin : consultez l’intégralité du Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 26 avril 2011.
Source : BEH, 26 avril 2011
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.