Inquiétante, souvent imprévisible, c’est la pelade…

30 mai 2011

Caractérisée par une perte brutale et inexpliquée des cheveux dans une zone bien définie, la pelade intrigue et surtout, inquiète. A quoi est-elle due ? Où va-t-elle s’arrêter ? Régresse-t-elle spontanément ou est-elle au contraire définitive ? Coup de projecteur sur l’alopecie areata encore appelée l’alopécie des aires

La pelade se manifeste sous la forme de plaques généralement circulaires dont les cheveux disparaissent, chez des patients qui ne souffrent d’aucun trouble cutané. Le cuir chevelu est évidemment le plus concerné, mais toute zone pileuse peut être la cible d’une pelade.

L’origine de l’affection est encore mal connue. Il pourrait s’agir d’une maladie auto-immune qui frapperait des patients génétiquement prédisposés. Régulièrement aussi, des causes environnementales sont mises en évidence. Un épisode infectieux, un stress émotionnel peuvent ainsi être impliqués… La pelade peut également coexister avec un vitiligo, affection de l’épiderme caractérisée par l’apparition de taches blanches et dépigmentées. On l’observe aussi – et c’est plus inattendu – avec une trachyonychie, un nom bien savant qui désigne une altération ds ongles qui deviennent rugueux et présentent une tendance à s’effriter.

L’alopécie areata peut régresser spontanément. A l’inverse, elle peut aussi devenir chronique ou disséminer. Dans tous les cas, consultez votre médecin. Il vous orientera vers le spécialiste du cheveu, qui est le dermatologue. Quant à la prise en charge, elle repose généralement sur les corticoïdes. Ces derniers peuvent être utilisés par voie orale, en applications locales ou en injections.

  • Source : Merck Manuel, quatrième édition, Editions d’Après

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