Intoxication au monoxyde de carbone : aérez vos logements
13 novembre 2014
Faites vérifier au moins une fois par an votre cheminée. ©Phovoir
Lorsque les températures baissent, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent. Chaque hiver, une dizaine de décès est ainsi enregistrée en France. Invisible, inodore et non irritant, le CO est un gaz très difficile à détecter. Pourtant des gestes simples contribuent à réduire les accidents.
Incolore et inodore – donc indétectable par l’homme – le CO résulte d’une combustion incomplète. Qu’il s’agisse de bois, de butane, de charbon, d’essence, de fuel, de gaz naturel, de pétrole ou de propane. Il diffuse très vite dans l’environnement. Alors que les premiers frimas font leur apparition, les autorités sanitaires rappellent les principales recommandations pour ne pas être pris au piège :
- N’installez jamais un groupe électrogène dans un lieu fermé (maison, cave, garage…) : il doit impérativement être placé à l’extérieur des bâtiments ;
- N’utilisez jamais de façon prolongée un chauffage d’appoint à combustion ;
- N’obstruez jamais les grilles de ventilation, même par grand froid ;
- Aérez quotidiennement votre habitation.
Maux de tête, fatigue, nausées… Les symptômes liées à une intoxication apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes. Il est donc primordial d’agir le plus vite possible, en appelant le 15, le 18 ou le 112. L’hiver dernier, 1 028 épisodes d’intoxication domestique ont été enregistrés en France. Et depuis le mois de septembre de cette année, quatre personnes déjà sont décédées.
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Source : INPES, InVS, ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, ministère de l’Intérieur, 12 novembre 2014
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Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Dominique Salomon