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Si votre médecin vous a prescrit un examen par IRM – imagerie par résonance magnétique -, préparez-vous à attendre un bon moment ! Et en moyenne 37,5 jours.
Ce chiffre effarant ressort de l’enquête ” imagerie 2001 “, réalisée auprès d’un tiers des neurologues et des cancérologues français. Mais il s’explique facilement. Car la France dispose de seulement 196 appareils alors qu’il lui en faudrait 465 pour faire face à ses besoins.
Comparée à ses voisins, elle fait figure de pays défavorisé. Nous comptons en effet 3 IRM par million d’habitant contre 5,4 en Italie, 9 en Espagne et… 12 en Allemagne. Conséquence : 54% des neurologues et 60% des cancérologues évitent de prescrire. Et quand ils le font, l’attente est de 45,2 jours pour les neurologues et de 29,8 jours pour les cancérologues… Quant aux IRM ” en urgence “, elles se font attendre 3,7 jours en neurologie et 4,3 jours en cancérologie. Une attente intolérable et qui menace parfois la survie même des malades.
Pour des raisons réglementaires, structurelles ou budgétaires, l’accès aux soins se trouve considérablement freiné. Les conséquences pour les patients, même si elles sont mal évaluées, ont de quoi inquiéter… Plus performante que le scanner et moins irradiante, l’IRM est désormais un examen radiologique incontournable, notamment en cancérologie et en neurologie.
Elle permet de détecter les métastases de manière beaucoup plus précise qu’un scanner. Elle autorise également des examens qui imposaient autrefois le recours à des techniques invasives et des hospitalisations parfois longues. Apparemment, ce n’est pas là que se trouvent aujourd’hui les priorités de santé publique…
Source : Panorama du Médecin, 18 octobre 2001
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