IST : je me fais dépister, donc je sais…

21 juin 2005

C’est aujourd’hui que débute la campagne télévisée nationale sur le dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST). Trois films seront diffusés jusqu’au 10 juillet. Trois films adaptés à trois populations jugées ” prioritaires “.

Jeunes, homosexuels, populations originaires d’Afrique subsaharienne… Les autorités ne craignent pas d’être taxées de stigmatisation. A chaque risque correspondrait donc une catégorie de population… Et le principe retenu pour la campagne de cette année, c’est à l’évidence d’adapter chaque message à chacune de ces catégories !

Pour les jeunes selon le Ministère de la Santé, ” c’est au moment où la relation devient durable que se pose la question de l’arrêt du préservatif, et donc du recours au test de dépistage “. Autre population, autre problématique. Concernant les homosexuels, le discours est très différent. D’aucuns diraient moralisateur : ” Face à l’utilisation du dépistage comme un moyen de se réassurer suite à des prises de risques répétées, il convient de rappeler que le dépistage doit être l’occasion de réfléchir à ses comportements pour s’engager dans une démarche de protection “.

Quant aux populations originaires d’Afrique subsaharienne, elles déclarent le plus souvent la maladie au moment du dépistage. Pour ces patients, l’accent sera mis sur le caractère ” invisible ” du VIH/SIDA. ” L’absence de signes cliniques ne signifie pas que l’on n’est pas atteint et donc pas contaminant “. Cette dernière campagne télévisée sera également déclinée sous forme d’affiches sur les bus et métros d’Ile-de-France avec un message simple : ” Le test de dépistage est anonyme, confidentiel et gratuit “. Pour en savoir davantage, consultez le site de l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES).

  • Source : Ministère de la Santé, INPES, InVS, 20 juin 2005

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