
Il y a quelques années, les marques de sport ont donné le tempo. A tel point qu’aujourd’hui, il est très courant de trouver des chaussettes, des cuissards et des maillots dits « de compression ». Il s’agit notamment de ces produits qui collent à la peau, et sont parés (par leurs fabricants) de multiples qualités : ils faciliteraient par exemple l’évacuation de l’humidité tout en comprimant les muscles de façon à atténuer les vibrations. Et donc diminuer la sensation de fatigue et le risque de blessure. Certains offrent même en plus, une protection anti-UV ! Leur seul inconvénient reste leur prix. Ainsi n’est-il pas rare de se voir proposer des cuissards de running à 80 euros. Et des maillots à 90 voire 100 euros…
Outre le sport, de nombreuses marques commercialisent des textiles de soins à usage littéralement cosmétique. La technique employée repose sur des milliers de micro-capsules intégrées au tissu. L’objectif est ainsi de diffuser le produit – l’actif, dans le jargon des spécialistes – dans l’organisme à travers le vêtement et la peau.
Des vêtements qui sculptent le corps…
L’une de ces nouveautés est proposée par la marque skin’up®. Il s’agit d’un boléro qui permettrait « de raffermir, d’amincir et d’hydrater les bras », souligne son fabricant. Et tout cela grâce à un actif particulièrement riche en extraits d’algues marines et en huile de graine de carthame. Mais il y a un hic, et il est de taille ! « Pour un résultat garanti et visible », ce vêtement doit être porté 8 heures par jour… pendant 28 jours !
Bien d’autres marques (Lytess®, Cosmetic Wear®, Slimtess®, l’Oréal®…) surfent sur ce marché semble-t-il très porteur. Avez-vous déjà essayé les pantacourts, panties, corsaires et autres fuseaux amincissants ? Il existe aussi des culottes, des brassières et des gants hydratants. Et même des manchons anti-cellulite…
Les tendances du moment nous portent également vers des vêtements sculptants ou galbants. Ils renferment évidement de précieux actifs – des sérums comme les appellent certaines marques… – à base d’extraits de plantes. Inutile de préciser que tous les produits résistent aujourd’hui au lavage, parfois même jusqu’à 30 ou 35 « machines ». Et qu’ensuite, il est possible de « recharger » certains d’entre eux avec les précieux actifs…

Source : Skin’up, octobre 2011 – Lytess, octobre 2011, Cosmétic Valley, site consulté le 18 octobre 2011
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