Jeux : gagner et perdre, ça s’apprend

01 mars 2018

Être bon joueur n’est pas donné à tout le monde. Pourtant cette compétence sociale est indispensable au bien-être de chacun. Et elle s’acquiert dès la plus tendre enfance. Mais comment l’aider, dès 3-4 ans, à ne pas se fâcher quand il perd ?

En matière de jeux de société comme de sports, pour les petits comme pour les grands, le but est bien de gagner. Il n’est pas question de nier cette réalité. Il est toutefois important d’apprendre à contrôler les émotions négatives provoquées par la défaite. Pour un jeune enfant, cela n’est pas naturel.

À compter de 3 ou 4 ans environ, votre enfant est capable de commencer à jouer à des jeux simples comme le jeu de dames, le memory ou les dominos. « Ces jeux sollicitent la mémoire, l’intuition, la logique et un minimum de stratégie », rappelle le site Naître et grandir. Il va apprendre progressivement à respecter les règles, à ne pas tricher et à perdre ou gagner.

Il est important qu’il expérimente les deux situations. C’est pourquoi il est recommandé de le laisser gagner de temps en temps, mais pas systématiquement. Ainsi, les petites frustrations lui enseigneront que la réussite n’est pas permanente. Et il ne perdra pas pour autant l’envie de jouer.

Donnez-lui l’exemple

Au début, il va se fâcher lorsqu’il perdra. C’est normal. Progressivement, montrez-lui que perdre ou gagner n’est pas le plus important. Dites-lui que vous avez pris beaucoup de plaisir à jouer ensemble. Montrez-lui l’exemple, lorsque vous perdez vous-même. Ne vous fâchez pas et signalez votre déception sans en rajouter. Dites : « Oh non, j’ai perdu! Je pensais gagner, mais ce n’est pas grave. On ne peut pas toujours gagner! »

Et pensez également à lui montrer l’exemple quand vous gagnez. En effet, être bon gagnant est aussi important que bon perdant. Ainsi réagissez de manière positive. Ne vous moquez pas de lui car il a perdu. Soulignez le plaisir commun pris au cours du jeu.

  • Source : Naître et grandir, consulté le 28 février 2018

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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