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Sans le contact physique, l’atteinte de l’orgasme est possible. Les cascades d’hormones peuvent en effet se déclencher par la pensée, sans même que votre partenaire soit à vos côtés. Le fait d’être imprégné(e) de fortes envies et d’avoir des souvenirs précis d’émotions culminantes peut vous aspirer dans l’ascension vers l’orgasme.
En se rappelant, en mettant en scène, en imaginant ce plaisir graduel, vos pensées sont capables de vous emmener au 7e ciel. Ce qui n’enlève, bien sûr, rien au pouvoir concret et tactile de votre partenaire à vous faire grimper au rideau ! D’autant que ce psycho-orgasme n’est pas accessible tout le temps, ni à tout le monde. Tout dépend du degré de désir, de la force du sentiment amoureux, de la capacité au lâcher-prise total. Elle est aussi liée à l’ouverture d’esprit nécessaire pour associer le plaisir sexuel à l’activité cérébrale plus que physique.
Pour en savoir plus, des chercheurs de l’université du New Jersey ont regroupé des femmes capables d’atteindre l’orgasme par la pensée. Expérience réalisée au laboratoire. A ce moment, des paramètres physiologiques, connus pour varier pendant l’orgasme, ont été enregistrés : la pression systolique, la fréquence cardiaque, le diamètre des pupilles et le seuil de détection de la douleur. Résultat, les orgasmes atteints ne présentaient pas de différence physiologique avec les orgasmes déclenchés lors d’un rapport sexuel ou de préliminaires.
Par la pensée, les commandes cérébrales pourraient donc déclencher la jouissance. Ces puissantes émotions rencontrées au lit sont en effet le fruit d’une véritable chimie cérébrale. Mais que se passe-t-il à l’intérieur de notre tête ? Rendez-vous au cœur des petites parcelles de plaisir logées dans nos cerveaux.
Siège des sensations internes liées à l’ébullition et à l’euphorie, l’insula contribue à l’envie de caresses. Centre des souvenirs, le cortex singulaire antérieur participe lui à la focalisation sur le plaisir et l’anticipation. L’hypothalamus déclenche les hormones responsables de l’érection et de la lubrification. Et libère l’enképhaline après l’orgasme, morphine procurant un effet quasi anesthésiant et une forte sensation de bien-être. Les amygdales sont capables de s’éteindre pour assurer une diminution de l’anxiété et provoquer une sensation de détente ainsi qu’une baisse de l’attention et de la vigilance. Et les femmes seraient elles dotées d’un centre orgasmique situé dans la moelle épinière au niveau des vertèbres sacrées. Connectées, toutes ces zones impulsées par la pensée peuvent s’activer et communiquer entre elles. A vos risques et plaisirs.
Source : : « Sexe & cerveau, Et si tout se passait dans la tête », Sébastien Bohler, Aubanel Sciences
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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