Journée de la femme : l’inégalité aussi face à l’activité physique

06 mars 2015

Ce 8 mars 2015, la Journée internationale de la femme a pour thème « Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez ! ». Les chantiers en la matière sont nombreux et diffèrent suivant les régions du monde. En France, comme dans la plupart des pays occidentaux, les inégalités s’estompent peu à peu. Mais une nouvelle étude révèle que les femmes sont plus sédentaires que les hommes. Ce qui n’est pas sans conséquence sur leur santé.

La quatrième édition du Baromètre Sport Santé de la Fédération Française d’Education Physique de de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) révèle qu’en 2015, les femmes seraient davantage sur la voie de la sédentarité que les hommes. Elles sont en effet 40% à ne pratiquer aucune activité sportive, contre 35% des hommes, avec des différences en fonction des tranches d’âge.

Entre 15 et 24 ans, les femmes pratiquent beaucoup moins de sport que les hommes. Elles sont 41% à ne pas en faire, contre 21% des hommes du même âge. Le sport est en effet beaucoup plus valorisé, promu et développé chez les jeunes hommes. Entre 25 et 34 ans, l’écart diminue : tandis que les hommes freinent une pratique élevée avec l’entrée dans la vie active, les femmes redécouvrent au contraire les joies du sport.

Ensuite,  entre 35 et 44 ans, faute de temps entre leur métier et les enfants, on retrouve de nouveau un écart hommes-femmes prononcé : 47% d’entre elles ne pratiquent aucun sport contre 40% des hommes. C’est seulement après 55 ans que souvent les femmes retrouvent réellement du temps pour elles et donc pour le sport (36% d’entre elles ne pratiquent pas de sport contre 41% des hommes).

Motivez-vous !

La sédentarité par manque de temps, une fatalité pour les femmes ? Pas forcément, à condition d’avoir les bons réflexes. Avant toute chose, privilégiez les activités proches de chez vous, avec des horaires adaptés, sinon vous abandonnerez vite. Essayez d’y aller avec une amie, on est toujours plus motivées à deux. Si vraiment c’est trop compliqué côté organisation, vous pouvez faire venir un coach à domicile. Si vous suivez ses cours à 3 ou 4, le tarif à l’heure est divisé et devient raisonnable. Et beaucoup de profs peuvent être payés en chèques emploi service, permettant ainsi de bénéficier de réductions d’impôt.

  • Source : Communiqué de presse de la Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire à l’occasion de la quatrième édition du Baromètre Sport Santé - Enquête menée par Ipsos sur internet du 12 au 15 décembre 2014 auprès d’un échantillon de 1002 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française, âgé de 15 ans et plus

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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