











Des chercheurs de l’Université d’Alberta au Canada, ont comparé deux groupes considérés comme « physiquement inactifs ». C’est-à-dire qu’ils ne pratiquaient aucune activité physique régulière, ou qu’ils faisaient moins de 5 500 pas chaque jour en vaquant à leurs occupations. Le premier groupe s’est mis à la marche et le second, à l’aérobic. Petit raffinement : les deux programmes d’activité ont été établis de sorte que les participants dépensent la même quantité d’énergie.
Résultat : après six mois de tests, la pression artérielle des nouveaux adeptes de l’aérobic avait diminué de façon plus significative que celle des marcheurs (- 9% contre -3%). Les auteurs ont fait le même constat pour le seuil respiratoire, c’est-à-dire le point de l’exercice où la respiration devient plus difficile…
« Mais tout le monde ne va pas être en mesure de commencer un programme d’entraînement en salle » prévient le Dr Gordon Bell, directeur de l’étude. « L’intensité, la fréquence et la durée des exercices font que l’aérobic est déconseillé à ceux qui ont certains problèmes de santé comme un diabète de type 2 ».
Cela ne diminue rien toutefois, les avantages de la marche, plus facile à réaliser au quotidien et… gratuite. Le groupe des marcheurs a obtenu une réduction significative de sa masse corporelle, de son tour de taille ainsi que de sa fréquence cardiaque au repos. Même si, selon le Dr Bell, « 6 mois seraient nécessaires pour tirer les premiers bénéfices de la marche. »
Source : University of Alberta, 13 mai 2010
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