











Accueil » Santé Publique » Environnement » L’AFSSA rouvre le dossier du bisphénol A
« Cette analyse est réalisée dans le cadre de notre mission de veille », nous a confirmé l’AFSSA. « Un groupe de travail sera créé dans les semaines qui viennent. Au terme de cette étude, nous verrons s’il y a matière à revoir notre position ». Laquelle tient pour l’heure en 3 mots : absence de risque.
Elle s’inscrit en droite ligne de celle de l’Autorité européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). En 2008, ses experts avaient conclu que « le calcul des résidus de BPA susceptibles de migrer dans l’alimentation (en particulier au niveau du chauffage des biberons par micro-ondes) conduit à écarter tout risque de dépassement des doses maximales admissibles ».
La controverse autour de cette substance chimique utilisée dans la fabrication de biberons mais aussi de nombreux autres produits a pris de l’ampleur en avril 2008. Des scientifiques canadiens avaient alors publié un travail « accusant » le BPA de migrer vers les aliments en cas d’exposition du récipient à une forte température. Santé Canada, le ministère canadien de la Santé a aussitôt déclaré les biberons en plastique hors-la-loi. Il était ensuite imité par quelques municipalités françaises : Toulouse, Paris, Nantes, Besançon. Se réclamant du principe de précaution, elles ont remplacé le plastique par le verre dans leurs crèches.
Source : AFSSA, 22 octobre 2009 – EFSA, 23 juillet 2008
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