L’ail ne manque pas de souffle !

04 avril 2005

De petites doses quotidiennes d’allicine – l’un des principes actifs de l’ail – protégeraient les rongeurs contre la forme la plus grave d’hypertension pulmonaire. Voici donc une vertu médicinale supplémentaire pour ce bulbe originaire d’Asie centrale.

La forme humaine de l’hypertension artérielle pulmonaire est à l’origine de complications cardiovasculaires gravissimes. Voilà pourquoi la piste de l’ail semble intéressante. Par un procédé chimique, le Dr David Ku de l’Université d’Alabama aux Etats-Unis, a tenté de provoquer une hypertension pulmonaire chez des rats. Ces derniers avaient été auparavant séparés en deux groupes. L’un a reçu des doses quotidiennes d’allicine – l’équivalent de deux gousses par jour pour l’homme -, mais pas l’autre groupe.

Les rongeurs dont le régime alimentaire comportait de l’ail n’ont pas développé la maladie. A l’inverse, les autres ont présenté tous les signes cliniques de la pathologie“, assure-t-il. D’autres études seront nécessaires pour prouver l’efficacité de l’allicine chez l’homme. “En raison de sa faible toxicité, la consommation d’ail dans notre alimentation quotidienne semble une approche intéressante, particulièrement pour celles et ceux qui souffrent de troubles respiratoires et pulmonaires.”

Ce n’est pas tout, car l’ail est paré de multiples vertus. Les médecines traditionnelles lui prêtent des pouvoirs contre les microbes, les champignons, l’athérosclérose, l’hypertension artérielle et la formation de caillots sanguins. Il est aujourd’hui prouvé que l’ail diminue le taux de mauvais cholestérol et de triglycérides.

  • Source : American Society for Pharmacology and Experimental Therapeutics, 2 avril 2005

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