











Accueil » Santé Publique » Médicaments » L’automédication, en parler à son médecin. Toujours !
Les anti-douleurs sont à manier avec précaution. Selon un travail américain, les nombreux patients qui associent aspirine et anti-inflammatoire multiplient le risque de troubles gastriques par trois, comparativement à ceux qui ne le font pas.
Une équipe de l’Université de l’Utah s’est intéressée à l’utilisation par 12 000 patients des anti-douleurs. Parmi ceux qui prenaient des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), le risque de complications gastriques a été multiplié par 2,5. Ulcères, perforations, saignements… Des effets secondaires aujourd’hui bien connus des spécialistes comme du public.
Mais pour les patients qui en plus d’un AINS utilisaient de l’aspirine, “l’augmentation du risque était beaucoup plus importante -une aggravation supplémentaire de 36%, n.d.l.r. Et surtout les effets secondaires gastro-intestinaux ont été beaucoup plus graves“, souligne l’auteur de l’étude. D’où l’absolue nécessité de prendre un avis médical avant toute automédication.
Source : American College of Gastroenterology, 31 octobre 2005
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