L’avenir du vieillissement de l’homme…

Mais oui, les hommes aussi peuvent souffrir de troubles hormonaux. Ils suscitent même un intérêt grandissant…
Le Pr Eberhard Nieschlag, de l’Université de Münster, (Allemagne) est convaincu que dans un proche avenir la santé globale de l’homme vieillissant sera davantage prise en compte, partout dans le monde…

Le vieillissement masculin affecte tous les hommes. C’est un lieu commun… Pourtant, il a été longtemps contesté. Aujourd’hui, il est encore très méconnu et peu considéré. Il n’existe d’ailleurs pas de véritable consensus en la matière ! Le terme andropause ne fait plus l’unanimité. Certains comme le Français Gabriel Arvis, lui préfèrent l’expression andromiose. Provenant du grec miosis, elle se réfère à la diminution plus qu’à l’arrêt total des secrétions hormonales…

La baisse du taux de testostérone entraîne chez l’homme un sentiment de « mal-être ». Les symptômes sont divers : manque d’énergie, réduction de la masse musculaire, dépression, dysfonctionnement érectile, anémie…

Et comme le souligne le Pr Nieschlag, « cela fait seulement une trentaine d’années que nous avons associé le déclin des sécrétions testiculaires à l’âge. On sait dorénavant que le déficit en testostérone est très commun à partir de 50 ans. Entre 50 et 60 ans, l’homme perd 7% de sa testostérone, puis 21% entre 60 et 80 ans et plus d’un tiers après 80 ans ».

La solution passe notamment par la mise en place d’un traitement hormonal de substitution. Celui-ci est suspendu à deux examens préalables : un dosage en testostérone et un contrôle de la prostate.

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  Source : Meeting of the European Society of Human Reproduction and Embryology, Lausanne, 3 juillet 2001