L’avoine, antistress naturel
05 janvier 2012
De la famille des poacées, l’avoine est une plante qui mesure 1,50 mètre de haut. C’est dans ses épis que se trouvent ses graines. Une fois débarrassées de leur enveloppe, celles-ci deviendront des flocons d’avoine. L’enveloppe n’est pas délaissée pour autant. Elle fournit en effet le son d’avoine, qui a fait l’objet de nombreuses études et aurait la capacité de faire baisser le taux de cholestérol sanguin.
Déstresser grâce à l’avoine ?
Comme tous les grains, ceux de l’avoine contiennent de l’amidon. C’est le sucre lent par excellence, que l’on retrouve notamment dans les pâtes. C’est pour cette raison que l’avoine est très appréciée en cas de troubles du transit (constipation), de l’appétit, ou de fatigue (asthénie). Les grains d’avoine peuvent également soulager les états nerveux légers, car ils renferment une faible quantité d’alcaloïdes, agissant sur le système nerveux. D’autres substances minérales comme le fer, le zinc ou le manganèse font partie des composants intéressants de cette plante.
L’avoine toutefois, possède d’autres bienfaits. Elle agirait ainsi contre l’insomnie, soulagerait les rhumatismes et la goutte. Pour cela, une infusion de 3 g d’herbe séchée dans 25cl d’eau est préconisée. A prendre de préférence avant le coucher.
De l’avoine, aussi pour la peau
L’avoine s’utilise enfin en applications externes, pour lutter contre les démangeaisons. Pour cela, il convient de faire bouillir 20 g de plantes séchées dans un litre d’eau et de verser cette décoction dans l’eau du bain. Cette « eau d’avoine » peut également être utilisée en compresses, directement placées sur les zones atteintes.
Un dernier point : les grains et la paille d’avoine sont également employés dans l’industrie cosmétique. Ils entrent dans la fabrication de nombreux produits, le lait d’avoine et certaines crèmes solaires notamment.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.
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Source : Phytothérapie, la santé par les plantes, VIDAL éditeur - Réglementation des médicaments à base de plantes - La situation dans le monde, OMS, 1998