L’ecstasy, facteur d’apnée du sommeil

14 décembre 2009

Les dangers de l’ecstasy sur le cerveau sont à nouveau pointés du doigt. Sa consommation augmente considérablement le risque de développer une forme sévère d’apnée du sommeil, d’après une étude menée par des chercheurs de l’Université John Hopkins aux Etats-Unis.

Ces résultats sont d’autant plus alarmants qu’ils concernent des jeunes adultes en pleine santé et sans antécédents de troubles du sommeil.

Parmi les 150 volontaires, la moitié était consommateur et l’autre non. Les scientifiques ont constaté une même proportion de patients souffrant d’apnée légère dans les deux groupes. En revanche, seuls les consommateurs d’ecstasy présentaient des formes sévères. L’ecstasy produirait donc un effet toxique sur les neurones producteurs de sérotonine.

Déclin des fonctions cognitives, risque accru de diabète, et surtout, de mortalité par arrêt cardiaque… Ce sont seulement quelques unes des nombreuses conséquences de l’apnée du sommeil.

  • Source : Neurology, 2 décembre 2009

Aller à la barre d’outils