L’effet adoucissant du souci

12 novembre 2012

A la fois décoratif et doté de propriétés médicinales, le souci est originaire du pourtour méditerranéen. D’un jaune orangé éclatant, ses fleurs une fois séchées présentent de nombreuses vertus. Pourtant, Calendula officinalis – c’est son appellation botanique – est aussi connue pour ses indications dermatologiques.

Le souci porte des feuilles dépourvues de tiges. Quant à ses fleurs, elles sont groupées en gros capitules munis de bractées velues, d’un jaune orangé éclatant. Les capitules floraux sont utilisés pour la phytothérapie. Leur récolte a lieu en début de floraison, en juin. Les fleurs sont séchées à l’ombre, sur des claies placées dans un lieu sec. Le capitule est riche en flavonoïdes, en carotène et contient de petites quantités d’huile essentielle. Sa teneur élevée en triterpènes serait à l’origine de son activité anti-inflammatoire.

En usage externe, le souci constituerait un traitement d’appoint, adoucissant et anti-prurigineux. Grâce à son action antiseptique, anti-inflammatoire et cicatrisante, il serait efficace dans le traitement des affections de la peau et de la cavité buccale. Il est ainsi utilisé pour traiter les crevasses, les petites plaies, les piqûres d’insectes, l’érythème solaire. La plante entre dans la composition de préparations dermatologiques, et dans la fabrication de cosmétiques.

En usage externe, le souci ne présente aucun danger. En revanche, la plante elle-même ne doit être absorbée – sous quelque forme que ce soit – que sous contrôle médical.

A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourrez régulièrement à la phytothérapie.

  • Source : Phytothérapie, la Santé par les plante, Vidal Editeur – Plantes médicinales, Gründ

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