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Le déficit en Glucose-6-Phosphate-Deshydrogénase – ou G6PD – est sans doute le déficit le plus répandu dans le monde. Il ferait quelque 400 millions de victimes, avec des conséquences potentiellement graves… Petite compensation, il protège contre le paludisme.
Une maladie qui rappelons-le, tue 2 millions de personnes dans le monde chaque année. Et c’est particulièrement contre les formes les plus sévères de la maladie que le déficit en G6PD s’avèrerait protecteur.
Une équipe de l’Université de Bamako au Mali, s’est intéressée à 3 000 enfants vivant en milieu rural, dans une zone où l’incidence du paludisme était particulièrement élevée. Selon l’auteur, le risque de développer la maladie palustre s’est avéré très réduit parmi les filles et garçons qui présentaient les déficits les plus prononcés.
Une protection plus marquée contre le paludisme cérébral, forme la plus répandue de la maladie dans cette région. « Le déficit en G6PD semble en fait atténuer la progression de l’affection. Mais il n’élimine pas les parasites présents dans l’organisme ». Et ne dispense donc pas d’un traitement.
Source : PloS Medicine, 12 mars 2007
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