L’hiver à l’étranger ? Voyagez l’esprit serein!

23 décembre 2010

Vous prévoyez de vous évader, de retrouver soleil et chaleur ? Avant de partir vers une destination lointaine, n’oubliez pas que des précautions s’imposent.

Avant le départ, vérifiez donc si vous êtes bien à jour de vos vaccinations de base : tétanos, polio, hépatite B, coqueluche, diphtérie, ROR (rougeole, oreillons, rubéole)… Pour les vaccins moins courants, n’oubliez pas que les pays ne sont pas égaux en matière de santé publique ! Voilà pourquoi certaines vaccinations sont plus spécialement recommandées – voire obligatoires – dans certaines régions du monde.

Deux sites internet vous donneront des informations validées. Pour les vaccinations, vous pouvez consulter www.vaccinations-voyages.com. Pour des informations encore plus larges le site www.sante-voyage.org, élaboré par l’Institut Pasteur, est également très précieux.

Si vous trouvez cela trop compliqué ou si vous avez le moindre doute, adressez-vous à votre médecin. N’oubliez pas cependant, que pour être tranquille mieux vaut se faire vacciner trois semaines avant le départ. Soyez donc prévoyants, d’autant plus que certains vaccins ne peuvent être associés. Par exemple, il est préférable de faire celui contre la fièvre jaune à distance de toute autre vaccination. Et de surcroît, dans un centre spécialisé et non pas chez le médecin.

Prévoir un stock de médicaments

Que vous soyez asthmatique, diabétique, cardiaque, épileptique ou hypertendu, assurez-vous avant le départ que vous emmenez suffisamment de médicaments. Prévoyez une marge de sécurité, surtout si vous voyagez sur un vol charter. Une réserve d’une semaine de traitement est raisonnable. Enfin pensez aux conditions de stockage – boîte étanche et éventuellement isotherme – et vérifiez les dates de péremption. Emportez aussi un double de vos ordonnances : elles peuvent être exigées aux frontières, ou pour un renouvellement en cas de problème.

Quelques maladies contre-indiquent formellement les déplacements aériens. Entre 10 000 et 11 000 mètres, la pression à l’intérieur de l’avion correspond en effet à celle qui règne à 2 000 mètres. L’apport en oxygène est diminué. Ce type de voyage doit par conséquent être évité dans les suites d’infarctus. Dans les trois premières semaines après l’accident, pas d’autorisation de vol ! Idem après un AVC (accident vasculaire cérébral) ou une intervention de chirurgie lourde.

  • Source : Institut Pasteur, décembre 2010

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