











« L’iceboard se pratique comme la planche à voile, seul le support change. Au lieu d’être sur l’eau, nous évoluons sur de la glace », nous explique-t-il. Une planche à voile un peu particulière puisqu’elle possède plusieurs lames en inox affûtées, ce qui lui permet de glisser sur la glace. Et d’atteindre des vitesses folles. « Nous pouvons atteindre les 200 km à l’heure, parfois plus », précise Pascal Malcoste.
A de telles vitesses, inutile de préciser que les chutes peuvent être spectaculaires. « Je me souviens d’une chute lors d’une course raconte en souriant le sportif. Le jeune homme a glissé et a terminé au bout du lac, devant le jury ! Impossible de s’arrêter sur la glace ».
Une centaine de participants
Des protections sont donc indispensables. En plus des gants et du casque, les pratiquants portent également des genouillères et des coudières, au minimum. « D’autres éléments comme un plastron, par exemple, peuvent être ajoutés », ajoute le sportif.
Vous l’aurez compris, cette discipline n’est pas vraiment accessible à tous, notamment pour des raisons climatiques. « Il faut 25 à 30 cm d’épaisseur de glace sur un lac gelé pour une pratique sécurisée ». C’est pourquoi les championnats du monde de voile sur neige et sur glace (WISSA) sont organisés alternativement en Europe du Nord ou de l’Est ou aux Etats-Unis, là où les températures descendent bien en-dessous de zéro. Environ 130 participants se retrouvent, chaque année, pour disputer une course de slalom et une épreuve d’endurance.
Source : interview de Pascal Malcoste, le 2 Mars 2012
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